En août dans nos pays, un peu avant le soir, la chaleur remonte des prés. Il y a rien de mieux à faire que de rester chez soi au fond de la pénombre en attendant l'heure du dîner.
C'est le moment où l'on discute, tous les volets mi-clos, dans les maisons. Les voisins sont partis, les uns pour aller travailler à la ville, les autres pour toujours.
Ecrasé sous son soleil, le village se meurt tout doucement.
C'est à cette heure là, autour d'un apéritif, entre deux silences, qu'est venue l'idée d'écrire ce livre.
Un amour est lent à se poser. Pour aimer, il faut d'abord s'attendrir et non pas admirer.
Si vous aimez un cellier qui sent le bois.
Si vous aimez lire sous le soleil ou au coeur des maisons, dans les réserves d'ombre et de fraîcheur.
Peut-être aimerez-vous ce livre.
La première partie vous fera connaître l'histoire de Coursegoules.
La deuxième partie sera consacrée au temps des veillées.
La troisième partie vous amènera en ballade.