Contes et récits d'Aups (Var)
En façonnant les baguettes et les fougasses dorées, à la faveur des nuits du Haut-Var, dans ce fournil où son grand-père Adrien lui-même a travaillé jadis, son âme se préparait à révéler, dans sa simplicité, toute sa richesse.
Après le labeur, à l’Automne de la vie, l’être humain comme la nature, nous offre le fruit qui a mûri au soleil de la jeunesse, et dévoile les couleurs de sa somptueuse palette, insoupçonnée jusque-là.
Il a fait sortir du fond de sa mémoire les personnages émouvants de sincérité et de simplicité qui ont enchanté son enfance, enjolivés par les récits du pétillant Adrien.
Ce sont les premiers qu’il nous a présentés : « soufflès pas », « l’abbé Jean », « le lapin du grand-père ». Puis les autres sont venus tout naturellement : l’Indien, la femme sculpteur, etc… car il pose un regard indulgent sur ses semblables et nous les éclaire d’une lumière affectueuse teintée d’humour.