528

CHARLES-MARTIN SAUVAIGO (1881-1970)

Un peintre niçois dans son temps


CHARLES-MARTIN SAUVAIGO (1881-1970)
10,00 €

Spécifications

Un peintre niçois dans son temps
MARTIN Jean-Pierre
9782864105466
2010-09-08
Un volume broché de 48 pages, au format 16 x 22 cm. 73 Illustrations couleurs. Couverture pelliculée en couleurs.

Né à Carras d’une famille de cultivateurs, Charles Martin-Sauvaigo est remarqué très jeune par Ziem qui lui fait réaliser quelques dessins dans son atelier avant de lui dire : « tu es peintre ».
Elève d’Alexis Mossa, il s’inscrit à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il se fait connaître rapidement en remportant de nombreux concours et reçoit ses premières commandes officielles de la Préfecture des Alpes-Maritimes, de la Chambre de Commerce, et du Lycée Masséna. Il expose au Salon des artistes français dès l’âge de 24 ans et obtient de nombreux prix dont un en 1921 avec « Le marché aux fleurs de Nice », puis en 1923 avec « La place Saint-François ».

Un Niçois peintre officiel de la marine

En 1922 il devient peintre officiel de la Marine. Il participe à la création de la Société des Beaux-Arts de la mer. Il réalise un immense diorama de plus de 400 mètres carrés pour décorer le pavillon de la Côte d’Azur à l’exposition universelle de Paris de 1937 qui accueillera plus de trente millions de visiteurs. Il décore les grands paquebots de luxe de la Compagnie Générale Transatlantique et des Messageries maritimes (le Ville d’Oran, la Marseillaise, l’Île-de-France, le Liberté, le Magellan).

Le temps de la reconnaissance

Il peint de nombreux paysages ou marines pour les grandes galeries parisiennes, reçoit une médaille d’or au Salon des artistes français de 1934, est déclaré hors concours et devient membre du comité. Il est nommé professeur de dessin à l’école Polytechnique de 1935 à 1954. Il utilise sa notoriété pour œuvrer dans plusieurs associations de soutien aux artistes sans travail.
Peintre parfois critiqué comme trop conventionnel dans sa peinture de décoration murale, Martin-Sauvaigo a dans sa peinture de chevalet une touche impressionniste remarquable. Il a su capter la lumière de la Côte d’Azur dans ce qu’elle a de tendre plutôt que dans ses excès de soleil. Il réussit un compromis entre la peinture traditionaliste du XIXe, les recherches de l’impressionnisme et l’Art nouveau.
L’ouvrage que lui consacre son fils Jean-Pierre, permet de comprendre le sens de l’œuvre d’un des peintres marquants du début du XXe siècle, et qui n’a jamais oublié son Nice natal.

Ces titres pourraient aussi vous intéresser !

Rechercher sur le site

A nouveau disponible

Votre panier

Votre panier est vide

Restons en contact…

Abonnez-vous à
La Lettre de Serre Éditeur.

Nous utilisons des cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (cookies traceurs). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.