Produits agricoles transformés à la meule de pierre 

Farines de froment et de châtaigne, huiles de noix et d’olive, moutarde, chocolat, jus de pomme et cidre.

En France, à la bonne saison, des centaines de meules continuent quotidiennement leur ouvrage séculaire. Cette pratique qui a pu paraître anachronique, sauvée par quelques passionnés, redevient d’actualité. La demande de produits locaux authentiques et sains – farines de froment et de châtaigne, huiles de noix et d’olive, moutarde, chocolat, jus de pomme et cidre – est maintenant bien plus qu’un effet de mode. C’est une tendance qui réconcilie grands chefs, gourmands et cuisines de tradition, car le « bien manger » dépend du « bien cultivé » et du « bien transformé ».
Dans un monde où les produits alimentaires de grande consommation sont de plus en plus artificiels et banalisés, les moulins et leurs meules, travaillant au rythme de l’homme et des saisons, respectant les saveurs, les parfums et les qualités nutritives, préservent notre culture et de notre art de vivre et sont des outils irremplaçables au service de la bonne chère et de la bonne santé. Jean-Pierre Henri Azéma, docteur en géographie est issu d’une famille de meuniers et propriétaires de moulins à eau en Rouergue. En 1982, avec les siens, il commence à restaurer le moulin familial. En 1987, il soutient une thèse portant sur les moulins à eau en Aveyron. Depuis cette date, il est président de l’association rouergate des Amis des moulins, association membre de la Fédération des moulins de France (FDMF) et membre de The International Molinological Society et du CILAC, l’Association française d’étude du patrimoine industriel. Depuis 1998, il est reconnu comme un des rares consultants français spécialistes des moulins et du patrimoine industriel. Il est l’auteur de nombreux articles et d’ouvrages sur le sujet.

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