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VALCLUSE

La “Notre-Dame” du pays de Grasse


Valcluse
30,00 €

Spécifications

La “Notre-Dame” du pays de Grasse
SINICROPI Gilles, FEYNEROL Guy, FRŒSCHLE-CHOPARD Marie-Hélène
9782864106067
2014-07-28
Un volume broché de 240 pages, au format 28 x 21 cm. 450 Illustrations couleurs. Couverture pelliculée en couleurs. Bibliographie.

Présentation

« Ce sanctuaire comme les humbles ruisseaux, avait jusqu’à présent un nom, mais pas d’histoire ».  Cette affirmation, publiée en 1890 dans une étude sur les pèlerinages français de la très sainte Vierge, est longtemps demeurée valable et ce, en dépit du rayonnement séculaire du sanctuaire « grassois ». Car si quelques articles ou livrets lui ont bien été consacrés depuis les années 1830, ils n’ont souvent privilégié que la légende et la fable à la rigueur historique. Les sources disponibles permettent pourtant non seulement de retracer la chronologie et d’identifier les acteurs du sanctuaire, du Moyen Âge à nos jours, mais également et surtout d’évoquer les manifestations dévotionnelles dont il a été de tout temps le théâtre.

La titulature « Sainte-Marie de Valcluse » apparaît pour la première fois en 1154, dans une Confirmation des possessions de l’Ordre de Saint-Ruf. Ce n’est toutefois qu’au tout début du XVIIe siècle que les sources décrivent avec une certaine précision, la terre, la pierre et les hommes de la « Vallée close ». Une chapelle de Saint-Antoine, qui surplombe ce qui est décrit plus tardivement comme « une espèce d’antre », ainsi qu’un ermitage, côtoient alors la chapelle de Notre-Dame. L’existence d’une confrérie, la présence de recteurs et de marguilliers, de quelques ermites également, est par ailleurs attestée.

Les événements révolutionnaires suspendent un temps les solennités et les processions qui s’y déroulent depuis de très nombreuses décennies. Revendiquée par Grasse et Auribeau, la chapelle est finalement acquise en 1803 par un groupe d’« actionnaires ». Ce sont toutefois les prêtres de Grasse qui, à partir de la fin du XIXe siècle, vont contribuer à la restauration du lieu dédié à celle que les populations locales appellent désormais « La Notre-Dame ». Le chanoine Villebenoît en particulier, rachète le domaine de Valcluse qui connaît une nouvelle consécration en 1950, lors des cérémonies du Couronnement de la Vierge.   

En août 1979, c’est encore un membre du clergé grassois, Léon Repetto, qui est à l’initiative de l’Association des Amis de Notre-Dame de Valcluse. Sous l’impulsion de son premier président, Robert Bartolozzi, et grâce à une mobilisation sans précédent, le site est entièrement restauré et réaménagé pour aboutir à sa configuration actuelle. Ses successeurs peuvent alors se concentrer davantage sur le rayonnement spirituel du sanctuaire. Ils y installent successivement les Sœurs de Saint-Joseph du Puy, en 1987, puis, en 1995, des membres de la Communauté des Béatitudes, toujours en charge des lieux.   

Au fil des siècles, le sanctuaire blotti dans sa « Vallée close » accueille, comme l’écrit un évêque au début du XVIIe siècle, « quantité de peuple qui de toutes parts accourent par dévotion ». Dévotion dont témoigne la très belle collection d’ex-voto longtemps appendus aux murs de l’église. Manifestations d’une religion de recours, ils disent les aspirations et les angoisses d’une population qui, dans les moments difficiles, s’est toujours tournée vers « La Notre-Dame » du pays de Grasse.

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